Nous ne sommes pas des machines. Si je me lance dans un défi au quotidien, je peux me douter qu’il y aura quelques loupés. Le tout est de les accepter, non comme des accidents de parcours, mais comme faisant normalement partie du défi. Il m’arrive de ne pas écrire mes pages du matin, de ne pas poser mon intention du jour ou de ne pas faire de bilan de la journée. Lorsque je suis une formation ou un atelier, c’est pareil, je prends parfois du retard. Et je l’accepte, la vie est ainsi faite, et c’est ce qui me permettra de repartir sans souci le lendemain.
C’est quand on ne l’accepte pas que les choses se gâtent : on remet en question sa capacité à réussir et très vite on baisse les bras. Je vois dans mes ateliers d’écriture des personnes se décourager parce qu’elles ont un sujet de retard. Non non non ! Un sujet ce n’est rien… et dix non plus ! Il est toujours temps de reprendre et de s’y remettre. Et si on ne fait que la moitié des sujets ce sera toujours une très grande avancée par rapport à rien du tout !